Après avoir rendu la circulation en voiture quasiment impossible à Paris, notre maire a inventé Vélib’.
Il s’agit d’un système qui permet aux Parisiens d’emprunter un vélo pour une courte durée pour se déplacer dans la capitale. Ainsi, on peut louer une bicyclette dans une station, la déposer dans une autre, vaquer à ses occupations, et relouer un vélo dans une troisième station pour rentrer chez soi.
Le dispositif Vélib’ rentre en service le 15 juillet 2007. Il comprend 10 000 vélos et 750 stations. D’ici la fin 2007, il devrait élargir son parc à 20 600 vélos.
Interrogés à ce sujet, Marc Stoppani, 48 ans, gérant des magasins Bicloune et Christian, responsable du magasin de cycle boulevard Beaumarchais – bref, des marchands de vélos – semblent être enchantés par ce nouveau projet :
"Si on met en place des locations de vélos à titre presque gratuits, les gens vont avoir envie de faire du vélo. Et comme tout le monde n'a pas envie de rouler sur un vélo communiste, dans le sens où c'est une bicyclette qui n'appartient à personne, qui est bi, lourde, bref qui est un vélo d'Etat, cela nous amènera des clients."
Source : Libération
Bien qu’on m’ait diagnostiqué une arthrose dans mon genou lundi dernier, je crois que je ne pourrais pas résister à la tentation de souscrire à un abonnement – rien que pour le plaisir d’utiliser un moyen de transport "communiste".
1 commentaire:
Sacrée c-m! C'est bien toi!
De toutes façons, dans mon souvenir, c'est tout plat, Paris. Non, j'oubliais Montmartre.
Les vélos de riches sont fragiles et trop sophistiqués et l'avantage du vélo communiste - c'est drôle, ça, quand le parti est exit - c'est que tu n'auras pas à le rentrer dans un coin de couloir.
Un petit panier devant pour promener M. et M. et " plus belle la vie".
Moi, j'ai un vélo de campagne, je vais y mettre une banderole " vélo prolétaire".
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