lundi, octobre 30, 2006

Plaquette pour poussette

… ou quand la réalité dépasse la fiction (George Orwell doit bien rigoler)

"Jill Starishevsky, procureure new-yorkaise et mère de deux enfants, a lancé jeudi un site qui, contre 50 dollars pièce, propose des plaques d'immatriculation sur lesquelles figure l'adresse du site. En se connectant sur HowsMyNanny.com et en indiquant le numéro de la poussette, n'importe quel passant peut se faire l'écho, anonymement, d'une attitude qu'il juge choquante ou, au contraire, admirable.

Les parents reçoivent alors un e-mail d'alerte les invitant à se connecter au site pour prendre connaissance du rapport.

'C'est un outil (...) pour protéger parents et enfants et non pas pour entraver le travail des nounous. Il aide les parents à avoir l'esprit tranquille', a déclaré Starishevsky, qui poursuit les pédophiles et les criminels sexuels.

Les gens se demandent toujours si je fais cela parce que je suis une maman ou parce que je suis une procureure. Ma réponse est les deux', a-t-elle ajouté."
Source : Universal Press Agency

Et d’ailleurs pourquoi dénoncer seulement les pauvres nouous ? Quid des parents, grand-parents, oncles et tantes ? En France, la majorité des cas de maltraitance d’enfants sont commis par un membre de la famille…

Et pendant qu’on y est – à quand la plaque minéralogique pour les piétons ? Histoire de les dénoncer lorsqu’ils jettent un papier par terre et non dans la poubelle.
Quoi que… une variante à la plaquette existe déjà en Angleterre. Dans une ville (je ne sais plus laquelle), des êtres humains regardent les caméras de surveillance 24/24h. Lorsqu’un piéton jette quelque chose par terre, il est prié par haut-parleur – disséminés un peu par tout dans la ville, à côté des caméras – de ramasser l’objet en question pour le remettre dans une poubelle.


Digg!

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