Présumés innocents – suite

Et voilà un autre journaliste qui a toute ma sympathie !

Son article est en rapport avec la mise en examen d’Henri-Claude Cousseau concernant l’exposition « Présumés innocents » dont je vous ai parlé il y a quelques jours déjà.

Lilian Massoulier, le journaliste donc, fait une analyse très pertinente du statut de l’art de nos jours. Il résume (en mieux) mes pensées et je me permets donc de le citer :

"Aujourd’hui, l’art ne peut plus exister. […]
Parce que pour exister aujourd’hui, l’art ne doit plus fumer, ne plus boire, ne plus conduire vite, ne plus tousser sans mettre sa main devant sa bouche, ne plus parler de drogue, ne plus parler de prostitution, de sexe, d’animaux, de juifs, de musulmans, de chrétiens, de guerre, de gros, de grands, de petits, et, donc, d’enfants. […]
Les strings dénudent trop, les défilés décharnent trop, la musique rend violent et les hamburgers gros. Et les expositions pervertissent les esprits, l’art contemporain dépasse les bornes. Il y en a tellement, de bornes, que pour ne pas les dépasser, il faudrait carrément arrêter d’avancer."
Source : AgoraVox

Il me semble que tout a été dit sur ce sujet ces derniers jours et je ne reviendrai donc pas dessus – sauf pour vous faire part de la décision de la justice.

Juste une dernière question : ne faudrait-il pas envoyer quelques exemplaires sur la théorie infantile de Freud à « La Mouette » ?

Souces images - à gauche : TF1/LCI, à droite : AgoraVox