samedi, novembre 21, 2009

Osé

Le siège de HADOPI sera rue de Texel à Paris.

Texel est le nom d'une bataille remportée par des corsaires contre des navires de guerre hollandais.


"Les corsaires, ne doivent [...] pas être confondus avec les pirates puisqu'ils exercent leur activité selon les lois de la guerre, uniquement en temps de guerre et avec l'autorisation de leur gouvernement."
Source : Wikipedia


A la guerre comme à la guerre.


Pour plus d'informations concernant la bataille de Texel, veuillez vous référer à l'article de Wikipedia.

Source image : Lib-Art

9 commentaires:

William Skyvington a dit…

L'action de piratage ne se situe plus depuis belle lurette chez Hadopi mais plutôt chez Wawa Mania, dont les fichiers ne se trouvent pas physiquement sur le territoire de la république française. Le conflit le plus symbolique n'est plus la bataille de Texel mais plutôt celui tout récent, des années '70, qui opposait les radios offshore à l'état français. A cette époque, les supporteurs parlaient de radios libres, tandis que l'état français disait radios pirates. C'est sans doute à cause de cet héritage que le terme piratage subsiste en France dans le nouveau domaine de l'Internet. On ferait mieux, me semble-t-il, de parler de braconnage (terme qui évoque une race de chien). Il s'agit désormais d'une guerre entre créateurs (qui souhaitent obtenir le juste salaire de leur labeur) et consommateurs (qui imaginent naïvement un monde gratuit, anti-économique). A mes yeux, les deux mondes seraient utopiques, irréalisables. Quel sera le résultat de cette guerre ? Je compte davantage sur les créateurs pour créer une solution (après tout, la création relève de leur nature profonde) que sur les consommateurs qui poursuivront leur activité de braconnage, vide de sens. Le créateur sera obligé de créer désormais dans un contexte de proximité (dont la structure reste à inventer) où le concept de « juste salaire » n'existera plus. Quant au consommateur culturel coiffé de bonnes intentions naïves, il finira par se rendre cruellement compte que, s'il persiste à traiter le créateur de robot, celui-ci n'aura plus aucune envie de communiquer avec lui sous quelque forme que ce soit.

jedaen a dit…

Bonjour CM c'est une belle peinture.merci.

Non je ne préfère pas les sous-marins moderne militaire.
La technologie, n'améliore pas toujours les conditions de la vie.

Paul a dit…

Whenever I encounter the term "piratage" the words "Crèdit Agricole" come to mind.

I wonder why?

William Skyvington a dit…

Paul's comment raises a question: What is there in common between Internet piratry and the Crédit Agricole bank? Not having found any plausible answer, I'm reminded of another question: What's the difference between a canary? Answer: None whatsoever. There's no difference between a canary... for the simple reason that a canary has two identical legs, particularly the left one.

cm a dit…

William, merci de parfaire ma culture générale, je ne connaissais que la différence entre un pigeon : aucune, les deux pattes sont de la même longueur, sauf la gauche.

Quant au piratage, je ne le cautionne pas. Toutefois, je pense que l'industrie musicale devrait faire un effort et innover afin d'arriver au 21e siècle.

Le typographe a souffert à l'arrivée de l'ordinateur, le maréchal-ferrant à l'arrivée des voitures.

Pourquoi les Majors devraient-ils dormir sur leurs acquis ? Je continue à acheter des CD (le son est meilleur), mais suite à cette loi stupide, un certain nombre de sites me permettant de découvrir de nouveaux artistes (en streaming) ferment leurs portes.

Si je n'ai plus la possibilité de découvrir des nouveautés, je n'achèterai plus de CD.

Et ce n'est pas la radio ou TF1 qui va parfaire ma culture.

Quoique, la radio suisse...

Paul a dit…

@ William

Re Crèdit Agricole/piratage.

They are also braqueurs and bandits.

In today's wonderful EU infested with the latest in modern technology this band of thieves felt it appropriate to charge me €20 to process a cheque in the sum of £50 sterling.

http://www.ca-des-savoie.fr/Tarifs.html

William Skyvington a dit…

Paul: My Irish ancestor Billy Hickey worked professionally in the financial sphere out in Australia in the middle of the 18th century. Back in Tipperary, his father had been involved in the cattle business. His herd was composed solely of animals that had fallen off the back of trucks. The British authorities finally offered him a lengthy vacation, with all expenses paid, out in the Antipodes. His son went out to join up with his Dad exactly seven years later. In the bush around Braidwood, Billy soon became an expert horseman, and this skill played a major role in enabling him to earn his living. You might call him a property inspector... that's to say, he spent a lot of his time inspecting other people's property. When he processed property and finance, his fees were much higher than those of the Crédit Agricole. Normally, if you were to hand over £50 sterling to Billy Hickey and his colleagues for processing, you probably wouldn't get anything back whatsoever.

Paul a dit…

Or indeed Ned Kelly!

jedaen a dit…

Wenn ich hore der Begriff-Gesetz des krieges es lässt mich kalt.

danke.